Et voici un nouveau work in progress, le sixième de la série ! Malgré ces derniers jours pluvieux (pour les parisiens), le printemps est bien là depuis quelque temps et on a pu voir le soleil pointer le bout de son nez !
Lors d’une balade en Normandie au début du mois, j’ai croisé de belles jonquilles sauvages, annonçant un printemps qui s’installe peu à peu et qui m’ont inspirées la peinture détaillée dans cet article.
Le croquis
Comme pour chaque aquarelle, je commence par un croquis avec un crayon HB et une gomme mie de pain pour les corrections. Ici, j’ai travaillé uniquement les contours du sujet, pour me libérer un maximum de la photo d’origine et pouvoir placer les fleurs dans un nouvel environnement. Le croquis terminé, je l’ai calqué avec un crayon 3B pour le reporter directement sur le bloc de papiers aquarelle.
Le fond
J’ai travaillé le fond dans l’humide pour la partie basse, en prenant soin de contourner les fleurs. Les couleurs utilisées sont : vert winsor (nuance bleue) et bleu winsor (nuance verte). J’ai fait le lien avec le ciel en utilisant du bleu de cobalt et en travaillant cette fois-ci dans le sec pour la partie haute. Grâce à l’eau, les pigments fusent et permettent de rendre la séparation entre les deux parties plus floue.
Les fleurs
Une fois le fond sec, je travaille les fleurs en les peignant d’abord à l’eau claire, puis j’ajoute du jaune auréoline que je laisse volontairement déborder à certains endroits. Au fur et à mesure que l’humidité disparait, j’ajoute d’autres pigments plus foncés pour donner du volume : jaune indien, terre de sienne, terre de sienne brûlée et également du violet diozaxine.
En parallèle, je peins également les tiges et feuilles des fleurs qui viennent se superposer en transparence sur le fond. Pour cela j’utilise à nouveau les couleurs suivantes : vert winsor (nuance bleue), bleu winsor (nuance verte).
A la base des fleurs, je mélange le violet diozaxine à la terre de sienne brulée. Quelques retouches à certains endroits, et l’aquarelle est terminée.