Un nouveau work in progress ! Plus avancé que les autres cette fois-ci : le travail pour cette peinture « L’escalier du Grand Bé », ne s’est pas fait totalement dans le mouillé et surtout, j’ai utilisé ce qu’on appelle du « drawing gum ».
Le croquis et la pause du drawing gum
Le croquis est léger : rapidement l’escalier et la démarcation entre la terre et la mer. Puis, la pause du drawing gum ou liquide à masquer : en aquarelle, le blanc n’existe pas hormis celui du papier. Plusieurs techniques existent pour garder ce blanc dont l’utilisation du drawing gum. Il s’agit d’un liquide qu’on peut poser au pinceau, à la plume ou encore avec un shaper. Pour ma part, j’utilise ici le shaper qui permet d’être assez précis et aussi n’est pas abimé par le drawing gum (le liquide m’a déjà bousillé un pinceau, donc maintenant j’évite…).
Le fond
En attendant que le liquide à masquer sèche, j’humidifie au pinceau le ciel et commence à déposer les couleurs. J’ai utilisé ici du bleu de cobalt et de l’alizarine cramoisie mélangée à du gris de Payne pour souligner les nuages.
Une fois le liquide à masquer sec, j’humidifie le bas de la feuille et dépose les pigments : Terre de Sienne naturel pour l’escalier, zones de pierre et verre de Hooker pour l’herbe.
Travail dans le semi-mouillé
Sans attendre que la feuille soit totalement sèche, je continue le travail et dépose de nouveaux pigments : vert de pérylène, mélange de bleu de cobalt et d’alizarine cramoisie pour avoir des zones violette, Terre de Sienne naturelle et brûlée pour les herbes sèches et apporter du contraste. Je précise l’escalier grâce au Terre de Sienne naturelle et avec des touches de Caput Mortum.
Travail à sec
J’attends que la feuille soit totalement sèche et retire le liquide à masquer. Je viens combler les zones blanches de jaune auréoline et jaune indien pour le relief. Puis, je finalise les détails… ombres, herbes sèches et enfin l’ajout d’un personnage en haut de l’escalier.
L’aquarelle est terminée :
One Comment