Comme chaque mois, voici un nouvel article sur la technique en aquarelle ! Après vous avoir parlé des pinceaux, du papier, des couleurs et aussi dernièrement des techniques sèches et humides, nous allons voir ensemble certains basiques tels que les lavis, glacis et fondus.

Ces techniques de peinture sont la base que chaque aquarelliste amateur ou professionnel doit connaitre. Commençons par les lavis 🙂

Le lavis

 

Le lavis est une technique qui consiste à n’utiliser qu’une seule couleur diluée dans de l’eau. Elle permet de rendre un aplat de couleur uniforme sur le papier.

Pour l’histoire…

Étymologiquement, le mot lavis est de la même origine que le mot laver. La technique du lavis à l’encre vient de Chine et remonte au 6ème siècle, elle a ensuite été exportée au Japon et en Corée avant d’arriver en Europe pendant la période de la Renaissance. Le lavis à l’encre désigne aussi bien la technique que la création qui en résulte.

En pratique

A nos pinceaux ! Dans la pratique, le lavis peut vous servir de base pour une aquarelle. C’est aussi un excellent exercice qui peut vous permettre de :

• Découvrir vos pigments et notamment leur valeur (pour en savoir plus, rendez-vous ici)
• Mieux maitriser votre pinceau

Le lavis uniforme

Il consiste à réaliser un aplat de couleur uniforme sur une surface définie. Pour cela, vous pouvez procéder de 2 manières en vous munissant d’un pinceau à lavis :

1- La feuille est humidifée au préalable

Chargez votre pinceau avec le pigment de la couleur choisie : n’hésitez pas à la diluer avec de l’eau pour éclaircir sa teinte selon la valeur que vous souhaitez. Avec le pinceau chargé, appliquez les pigments sur la zone souhaitée et déjà mouillée en descendant progressivement et sans relever le pinceau !

2- La feuille est sèche

Chargez plus encore votre pinceau en eau et diluez bien le pigment que vous souhaitez appliquer de façon à être sûre que le rendu sera bien uniforme. Faites des allers-retours lents sur la zone à peindre tout en allant assez vite pour que cela ne sèche pas et qu’il n’y est pas de démarcations !

Le lavis dégradé

Pour le lavis dégradé, le but est de réaliser un aplat avec une même couleur où la valeur variera, laissant peu à peu mieux apparaitre le blanc du papier : la procédure est exactement la même que pour le lavis uniforme, que l’on soit sur papier humide ou sec. Le chargement en pigment du pinceau diminue au fur et à mesure de vos allers-retours sur la zone à peindre, ce qui permet au blanc de la feuille d’apparaitre progressivement et donc de créer un effet dégradé.

 

Vos avez des questions sur cette technique ? N’hésitez pas à commenter en-dessous de l’article et je vous répondrai 🙂